Mon moteur de recherche, c’est Google, mon PC tourne sous Windows, mes réseaux sociaux : Facebook, LinkedIn, Twitter, mes données sont confiées au Cloud chez Dropbox, ma visioconférence, c’est Zoom ou Teams.
Pourquoi ? Comment pourquoi !
Mais cette question ne se pose pas, je fais comme tout le monde, ça marche bien et c’est gratuit.
Et bien si ! La question se pose, et de plus en plus fréquemment, ce n’est pas vraiment gratuit, et tout n’est pas idéal, si on considère, par exemple, l’utilisation faite de nos données à caractère personnel par les géants américains du numérique.
L’Europe prend conscience de sa dépendance numérique face aux grandes entreprises des Etats Unis, elle prend conscience que sa souveraineté est menacée.
Des initiatives voient le jour, le Privacy Shield est remis en question car les données transférées aux Etats Unis peuvent être récupérées et exploitées par les autorités US, conformément au Cloud Act. Le modèle en couche de l’Internet, les protocoles IP et ceux au-dessus, et en particulier le système de nommage DNS nous rend, numériquement, entièrement dépendants des Etats Unis.
L’Internet pourrait trouver son successeur, RINA, qui permettrait de créer des bulles de sécurité autour des échanges de données en Europe et en France. Les entreprises US, propriétaires des réseaux sociaux, qui pratiquent l’évasion fiscale au niveau de l’Europe, pourraient être lourdement taxées par des pays européens.
La tendance de l’année 2020 est que l’Union européenne, forte du RGPD, face aux géants américains du numérique, légifère pour préserver sa souveraineté sur ce nouvel or noir que sont les données numériques, les outils qui les manipulent et les endroits où on les stocke.
Mais cette question ne se pose pas, je fais comme tout le monde, ça marche bien et c’est gratuit.
Et bien si ! La question se pose, et de plus en plus fréquemment, ce n’est pas vraiment gratuit, et tout n’est pas idéal, si on considère, par exemple, l’utilisation faite de nos données à caractère personnel par les géants américains du numérique.
L’Europe prend conscience de sa dépendance numérique face aux grandes entreprises des Etats Unis, elle prend conscience que sa souveraineté est menacée.
Des initiatives voient le jour, le Privacy Shield est remis en question car les données transférées aux Etats Unis peuvent être récupérées et exploitées par les autorités US, conformément au Cloud Act. Le modèle en couche de l’Internet, les protocoles IP et ceux au-dessus, et en particulier le système de nommage DNS nous rend, numériquement, entièrement dépendants des Etats Unis.
L’Internet pourrait trouver son successeur, RINA, qui permettrait de créer des bulles de sécurité autour des échanges de données en Europe et en France. Les entreprises US, propriétaires des réseaux sociaux, qui pratiquent l’évasion fiscale au niveau de l’Europe, pourraient être lourdement taxées par des pays européens.
La tendance de l’année 2020 est que l’Union européenne, forte du RGPD, face aux géants américains du numérique, légifère pour préserver sa souveraineté sur ce nouvel or noir que sont les données numériques, les outils qui les manipulent et les endroits où on les stocke.